La mort du Soleil : les éclairages coraniques
La mort du Soleil : les éclairages coraniques Par I. Sakho Professeur de Sciences Physiques. 1.Introduction « Longtemps, le Soleil est resté un astre mystérieux. Ignorant sa nature véritable, les Égyptiens de l’Antiquité en avaient fait un dieu fondateur qu’ils appelaient Râ. Plus tard, les Incas puis les Aztèques l’adorèrent. Au XVIe siècle, malgré les découvertes de Galilée et de Copernic, la majorité des hommes eut du mal à admettre qu’il s’agissait d’un corps céleste autour duquel tournait notre planète. Aujourd’hui, les astronomes savent que le Soleil n’est qu’une banale étoile. Comme les milliers d’autres points scintillant dans le ciel nocturne, il s’agit d’une énorme boule de gaz qui, échauffée par sa propre masse, engendre des réactions thermonucléaires et produit une intense lumière » [2]. Pourtant dès le VIIe siècle, le Coran précisait que le Soleil n’est pas un dieu mais plutôt un objet céleste doué de la propriété de produire de l’énergie lumineuse ainsi que rappelé : « Parmi Ses merveilles, sont la nuit et le jour, le soleil et la lune : ne vous prosterner ni devant le soleil ni devant la lune, mais prosternez-vous devant Allah qui les a créés, si c’est Lui que vous adorez » S.41-V.37. « Que soit béni Celui qui a placé au ciel des constellations et y a placé un luminaire (le soleil) et aussi une lune éclairante » S.25 –V.61 La future disparition du Soleil est programmée par Allah à travers « Tout ce qui se trouve sur elle [la terre] doit disparaître [Seule] subsistera Si le verset 26 de la sourate précitée précise sans aucune ambiguïté la disparition totale de tout ce qui se trouve sur notre globe, le verset 27 montre implicitement que l’Univers tout entier disparaîtra car Seule subsistera « Le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même » S.2 – V. 255 L’équilibre naturel entre les êtres au sein de la biosphère étant tributaire des interactions Soleil – Terre (interaction gravitationnelle, interaction matières terrestres – rayonnement solaire, etc.), la disparition de tout ce qui se trouve sur terre serait intuitivement une conséquence de changements profonds de l’activité solaire dont les plus significatifs à l’état actuel des connaissances sont les éruptions chromosphériques, les protubérances, et l’émission radioélectrique. Par exemple, si les rayons gamma émis depuis le cœur du Soleil atteignaient la surface terrestre, alors à coup sûr la végétation et les organismes vivants disparaîtraient. D’ailleurs l’astronome Carl Sagan [3] le précise clairement « … la vie sur Terre dépend presque exclusivement de la lumière solaire ». Voici donc de manière implicite comment le Saint Coran lie la prochaine disparition de tout ce qui se trouve sur terre à des perturbations notoires de l’activité solaire. Cependant on peut approfondir l’argumentation pour montrer comment le Livre d’Allah décrit à la perfection la mort du Soleil et la dislocation du globe comme l’une des conséquences de cette mort. Mais que disent d’abord les cosmologistes sur la mort de l’étoile nourricière des humains. Citons à ce propos l’astrophysicien Hubert Reeves [4]. « Les réserves d’hydrogène solaire nous promettent encore cinq milliards d’années de tranquillité .Le Soleil restera ce qu’il est : une étoile jaune dont le disque énorme a, à cause de sa distance, même taille apparente que Passons à présent à la description des phénomènes accompagnant la mort du Soleil sous l’éclairage coranique. 2. L’état final du Soleil mourrant « Quand le soleil sera obscurci » S.81-V.1 Ce verset révèle sans équivoque, qu’il arrivera un moment (et Seul Allah sait quand) où le Soleil deviendra sombre car n’étant plus capable de rayonner de l’énergie lumineuse tel que nous pouvons l’observer à midi par exemple. L’énergie lumineuse étant produite aux dépens des réactions thermonucléaires, l’épuisement du combustible solaire (hydrogène puis hélium) entraînera inévitablement l’extinction de la lumière nous provenant du Soleil. Le fait que le Coran précise que notre étoile deviendra obscure un jour, montre tacitement que le combustible solaire n’est pas renouvelable. Une telle vérité était inaccessible aux hommes du VIIe siècle qui ignoraient totalement les lois de l’astrophysique nucléaire. En outre, et c’est l’aspect le plus spectaculaire, le Coran indique que le Soleil mourrant ne disparaîtra pas totalement. Après avoir rendu « l’âme » où par commodité de langage le dernier souffle cosmologique, il restera du Soleil quelque chose d’obscur ; tout comme il restera de chacun être vivant après sa mort , la matière dés lors inanimée de son organisme. L’éclairage coranique explique alors que du défunt Soleil restera un résidu obscur incapable de rayonner de l’énergie décelable à l’œil nu. Ce quelque chose d’obscur pourrait correspondre à ce qui est appelée dans le jargon des cosmologistes : une naine blanche. En effet d’après J. Gauzit [5], Astronome à l’Observatoire de Lyon, « les naines blanches rayonnement faiblement car leur noyau, formé de matière dégénérée (noyaux atomiques et électrons étroitement comprimés) est entouré d’une mince couche gazeuse normale ». Puisque la luminosité d’une naine blanche est de « 100 à 20 000 fois plus faible que celle du Soleil » [5], alors on conçoit qu’une naine blanche est ‘’obscure’’ comparée à une étoile ordinaire. Mais, l’éclairage de l’astronome Carl Sagan [3] est plus concluant : « Des milliards d’années plus tard, le Soleil dégénérera en une étoile naine blanche. […]. Quand il ne restera rien de sa chaleur, au stade ultime, le Soleil ne sera plus qu’une étoile naine, noire morte ». La conclusion qui peut alors être tirée : il y a de cela plus de 14 siècles, le Coran expliquait que le Soleil mourrant atteindra le stade ultime d’étoile obscure où tout simplement d’étoile naine, noire morte. Cet accord de l’éclairage coranique avec les données modernes de l’astrophysique est une preuve éclatante que le Coran n’est pas la parole d’un humain, mais plutôt Quelques événements accompagnant les phases intermédiaires de la destruction du Soleil. Nous venons de voir qu’après épuisement de son combustible nucléaire, le Soleil mourrant évoluera vers son stade d’étoile obscure. Quelles sont durant cette transition de phase, les conséquences sur la terre et tout ce qu’elle contient ? Le Coran Parole d’Allah, le Créateur doué de la perfection de connaissances apporte des éclairages décisifs. « Et bien, attends le jour où le ciel apportera une fumée visible qui couvrira les gens. Ce sera un châtiment douloureux » S.44 -V.10-11 « Il t’interroge à quand le Jour de Le verset 6 de la sourate 75 précitée, précise alors que la mort du Soleil début avec le Jour de Cependant
Mais, le fait que « le soleil et la lune seront réunis » n’implique t-il pas alors le dessèchement de la végétation suivie de sa combustion et de l’évaporation des océans ? Le Coran Parole d’Allah éclaire nos lanternes à ce sujet. « Quand le soleil sera obscurci […] et les mers allumées » S.81-V.1 et 6 Les mers seront ‘’allumées ‘’ c’est-à-dire entreront en ébullition précise alors le Coran. Mais une quantité de chaleur capable de maintenir en ébullition l’ensemble des océans n’est t-elle pas suffisante pour fondre les glaciers et pour incendier la végétation terrestre ? Les doués d’intelligence répondront par l’affirmative. Le Soleil mourrant, rayonnera de l’énergie thermique d’une intensité telle que tout sur la surface terrestre disparaîtra ainsi que déjà précisé par le Coran en introduction : « Tout ce qui se trouve sur elle [la terre] doit disparaître…» S.55 – V.26-27. H Reeves ne dit pas le contraire : « Le ciel redeviendra clair. Sous l’ardeur de l’immense disque rouge, la végétation desséchée flambera spontanément. D’interminables feux de broussailles achèveront de consumer tout ce que la surface terrestre contient d’éléments organiques. Des paysages lunaires feront leur apparition. Sur les continents, comme au fond des océans évaporés, le règne minéral reprendra la place qu’il avait aux premiers temps de notre planète et qu’il n’a jamais perdue sur la lune ». Pour s’arrêter, car il est impossible d’épuiser les enseignements coraniques par rapport à une interrogation donnée, invoquons les versets suivants décrivant la dislocation du globe. « Quand le ciel se déchirera et obéira à Son Seigneur […] et que la terre sera nivelée et qu’elle rejettera ce qui est en son sein et se videra » S.84 – V.1-4 La terre rejettera ce qui est en son sein, les montagnes cracheront alors des matériaux alors en fusion. La terre se videra par la suite : les océans se vaporiseront et la matière minérale se volatilisera totalement: « Ils t’interrogent au sujet des montagnes. Dis Mon Seigneur les dispersera comme la poussière ’’ » S. 41 – V.105 N’est-il pas alors miraculeux que ces versets révélés au VIIe siècle au Prophète Illettré Mouhammad (Salut et Bénédiction sur lui) décrivent avec autant de clarté les processus de destruction du globe comme l’une des conséquences majeures de la mort du Soleil en parfait accord avec les prévisions des cosmologistes. H. Reeves ne souligne-t-il pas que : « En cascades rougeoyantes, des nappes de lave incandescente descendront des montagnes, et s’amasseront au fond des antiques fosses océaniques. Le ventre rouge du Soleil continuera son inexorable progression, projetant devant lui, issu de ses entrailles, un formidable vent. Sous l’impact, les planètes intérieures, Mercure, Venus,
Le parfait accord entre les éclairages coraniques et scientifiques relativement à la mort du Soleil témoignent des qu’en Vérité : « La révélation du Livre émane d’Allah, le Puissant, le Sage » S.45 – V.2 , un Coran arabe auprès d’Allah « … dans l’Ecriture –Mère [l’original au ciel] sublime et rempli de sagesse » S.43 – V.4. Références Vos remarques peuvent être communiquées au responsable de la version française: elmanaoui@yahoo.fr [1] Muhammad Hamidullah, Le Saint Coran et sa traduit en langue française du sens de ses versets, Presses du Complexe du roi Fahd, Madinah Munawwara, 1410 H. [2] Philippe Henarejos, Sciences & Vie, N° 946, Paris, (juillet 1996) , p.55. [3] C. Sagan, Cosmos, Editions Mazarine, Paris, (1981), pp.298-302. [4] H. Reeves, Patience dans l’azur, L’évolution cosmique, Editions du Seuil, Paris, 1981, pp.135-137. [5] J. Gauzit, Clartés, Lois de la matière (Tome 3), fascicules 3700-3790, Editions Techniques, Paris, 1962. [6] P.Kohler, Les gouffres du cosmos, Editions France – Empire, 1978, p.73. |