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les miracles scientifiques dans le coran et la sunna
27 février 2006

MON CHEMIN SPIRITUEL VERS LA MEQUE partie I

MON CHEMIN SPIRITUEL VERS LA MEQUE partie I

Ecrit par : Cheikh Saleh Ibn Abd Arrahmane Al Hassine

Très jeune de son âge, Lion Paul Devais suivait journellement, sous la tutelle et l’appui de son père, des études et des lectures religieuses pendant de très longues heures, c’est ainsi qu’il s’est trouvé à l’âge de treize ans se dotant d’une parfaite maîtrise de l’Hébreu lu et écrit. Il s’est penché, dés lors, sur l’étude des textes d’origines de la Torah et est devenu savant de Talmud  et son interprétation, puis il s’est tourné vers l’interprétation profonde de la Torah  connue sous l’appellation de « Tourjmoun »  pour l’analyser comme s’il se préparait pour occuper un poste religieux.

Ses réalisations et ses efforts se berçaient par sa volonté de vouloir concrétiser le rêve de son grand-père – l’Autrichien rabbin orthodoxe – de faire partie de cette chaîne de ses ascendants rabbins.

Toutefois, ce rêve n’a pas eu cette chance de voir le jour vu que la maturité religieuse du jeune Devais a reproduit chez lui de multiples pensées négatives vis à vis de la croyance juive et ses fondements. Ceci est surtout parce que son esprit et son bon sens n’arrivaient pas à assimiler ce que prétendent les textes de la Torah et du Talmud quant à la préoccupation de Dieu de la seule race juive et de son bien être, faisant de Dieu de ce mode, un Dieu Discriminatoire (ce qui ne convient d’être un qualificatif de Dieu Le Très Haut).

A l’époque, cette déception de la croyance juive ne l’avait pas poussé à se pencher sur la découverte de d’autres substituts spirituels, car l’environnement au sein du quel il vivait l’initiait beaucoup plus à refuser la réalité religieuse et à vouloir vivre la vie d’aventures comme nombreux de son âge.

Alors que Lion Paul Devais vivait cette période de sa vie, éclata la 2ème guerre mondiale (1914- 1918). Après la fin de la guerre et durant deux années, Devais étudiait l’histoire de l’art et de la philosophie (à l’université de Vienne) sans sentir que son vide spirituel se remplissait de jours en jours car il était bel et bien en quête des parfaits principes spirituels ; des principes dont il ne se doutait pas de l’existence mais auxquels il n’était pas encore arrivé !

Dans ce sens, au début des premières décennies du 20ème siècle, la société européenne s’est caractérisé par un sérieux vide spirituel et une séparation de la communauté des bonnes mœurs et  valeurs; la guerre avait marqué l’esprit des gens et avait laissé des empreintes profondes d’insécurité et de peur, la population sentait continuellement les effets de la catastrophe sociale et de la pensée humaine qui les avaient poussé à se douter de tout y compris la continuité de la pensée humaine et  leur propres buts et finalités. La déstabilisation spirituelle était le quotidien des jeunes et l’absence des bons indicateurs comportementaux et des bonnes valeurs, qui donnent des réponses convaincantes à leurs doutes, ne faisait que compliquer leur état.

Les sciences de l’analyse psychologique, qui formaient partie des études du jeune Devais, généraient à l’époque une vraie révolution de la pensée humaine. Devais était très convaincu de leur apport bénéfique qui permet à l’individu de connaître son âme profonde à travers le concept psychanalytique de « l’inconscient » et nombreuses sont les soirées qu’il a passées en écoutant les débats qui s’éclataient entre les piliers de l’analyse psychanalytique comme « Alfred Hidrl » et « Hermon sitkl ».

Très contradictoirement, ceci n’a fait qu’augmenter ses doutes et ses perturbations. Il voyait en les efforts de la science moderne à vouloir expliquer et dévoiler tous les secrets de l’âme et l’esprit humain, une certaine arrogance et ce en voulant les transformer en une simple série de réactions du système nerveux. C’est ainsi, que son état d’âme a fait de la perspective de la poursuite de ses études à l’université une perspective inconcevable. De ce fait il a décidé de quitter l’université et se dédier au journalisme comme métier.

Sa nomination autant que journaliste au sein de la « United telegram » était la première étape du succès de cette nouvelle expérience. Grâce à sa maîtrise de différentes langues, il a pu, en peu de temps, devenir le vice président du pôle des « informations scandinaves » malgré que son âge ne dépassait pas les vingt deux ans. Ceci, lui avait ouvert les portes des plus prestigieux des mondes : celui des salons - Café de « Dine Vistne » et de « Roumanchia », lieu de rencontre des piliers de la pensée humaine et les célébrités, écrivains et journalistes. Ces lieux présentaient pour le jeune de vingt deux ans un « foyer de la pensée humaine » où il a noué de multiples relations d’amitié et de concurrence.

Lors de cette phase de sa vie, Devais sentait la joie professionnelle grâce à ses grandioses réalisations mais pas au point de sentir la vraie satisfaction de soi, sans pour autant savoir et comprendre ses besoins et nécessités. Tel était le cas de tous les jeunes de sa génération déchirés entre la tristesse et l’insatisfaction personnelle.

S’il savait à ce moment là, que sa rencontre spirituelle avec l’Islam serait le point de grands changements dans sa vie, il aurait dit que c’est une plaisanterie. Ceci n’est pas parce qu’il est capable de résister aux tentations de l’Orient qui est associé dans l’esprit de l’Européen au romantisme des histoires de mille et une nuits, mais parce qu’il n’a jamais pensé que son voyage va compter des aventures spirituelles.

Tout ce qu’il avait à l’esprit dédier à ce voyage, était des visions étranges. La seule idée qu’il avait de l’Islam et tous ses signes était celle d’un jeune européen qui voyait en lui une désorientation spirituelle, religieuse et sociétale qui ne mérite même pas le respect ou encore l’évocation ; et ce vu, selon lui, que les seules deux religions qui en mérite (le respect) sont celles chrétienne et juive.

Il est clair que son esprit était complètement rempli par de noires pensées occidentales sur tous les concepts de l’Islam. Dans ce sens il réplique : « si je me juge de manière juste, je dirais que je me baignais, aussi, jusqu’au cou dans la auto-vision européenne arrogante qui était une caractéristique de l’occident le long de l’histoire »[104]. Cependant, après quatre ans il se voyait entrain de prononcé la chahada de La Ilaha Ila Allah, Mohammed est son prophète et se donnait le nom de Mohammed Assad.

Malgré que sa vie était une vraie histoire d’aventures et de surprises, sa conversion à l’Islam n’a pas été le fruit de l’une d’elles, mais grâce à la maturité de longues années de voyage dans le monde islamique, le mesclun avec ses populations, l’approfondissement dans sa culture et la découverte de sa vaste histoire après avoir appris l’Arabe et la langue perse.

Son désenchantement et sa déception des fondements de la croyance juive depuis le tout début de sa jeunesse, l’avait surtout orienté vers la pensée chrétienne, après avoir noté qu’elle donne des notions différentes de la Divinité que celles juives. Il avait principalement souligné que la croyance chrétienne n’assigne pas à Dieu (Le Très Haut) le qualificatif de discrimination en la faveur du peuple élu [juif]. Toutefois, il n’était pas insensible aux limites de la pensée chrétienne quant à son incapacité d’être universelle et de servir de référence à tous ; ceci particulièrement, parce qu’elle sépare entre le concept de l’esprit et du corps ou, autrement dit, entre la vie spirituelle et la vie matérielle.

Dans ce sens et à cause de l’inertie de l’église dans son rôle d’éclaircissement de l’importance des purs objectifs de la vie humaine, ces derniers avaient cessé, il y a des siècles, d’ordonner les valeurs et les mœurs au sein de la civilisation occidentale. Manifestement, le forgement de l’antique position de l’église en matière de la séparation entre ce qui est dû à Dieu et ce qui est à kaiser [empereur], a engendré le détachement du quotidien social et économique des sources d’orientation et la souffrance d’un atroce vide religieux. Cette morose situation, avait occasionné, naturellement, l’absence des bonnes valeurs dans les pratiques politiques et économiques de l’occident avec le reste du monde, ce qui illustre l’échec dans la concrétisation de la révélation du christ.

Dans ce contexte, il est à préciser que l’objectif principal de la religion est celui d’apprendre à chacun de savoir comment « sentir », comment « comprendre » son entourage, mais surtout comment pouvoir « vivre » une vie saine et équilibrée en organisant et respectant les relations d’échange justes et raisonnables. Ceci dit, le sentiment de mélancolie de l’Homme occidental et la sensation que la religion l’avait abandonné, a causé chez lui une espèce de perte de foi et d’éloignement de la croyance que tout l’univers n’est, en fait, qu’une créature de la puissance Divine.

Depuis sa tendre jeunesse, Devais avait compris que l’esclavage du développement matériel n’est qu’un substitut au profond vide spirituel et de l’absence de croyance en les valeurs absolues. De même, il voyait que la croyance de l’occident en les aspects matériels de la vie et tous les modèles économiques qui dérivaient du concept de la matière qui ont vu le jour pour résoudre leurs difficultés et crises, n’étaient que de beaux déguisements de leur vraie souffrance et misère qui est un amer fruit de l’inexistence de la vie spirituelle. C’est ainsi, que le développement matériel était un remède pour quelques symptômes de la crise, mais jamais il n’était une solution pour la vraie cause de la crise.

Le premier effleurement du jeune Lion Paul avec l’Islam s’était produit lors de son premier voyage à Jérusalem. Il avait aperçu un assemblement de musulmans faisant la prière. « J’ai était très étonné en les voyant entrain de reproduire des mouvements mécaniques de prière » relate t-il. Il ajoute : « J’ai demandé à l’Imam à la fin de la prière : est-ce que vous croyez réellement que Dieu attend de vous la manifestation de la foi en répétant de mouvements précis ? Est-ce que vous ne trouvez pas qu’il est mieux de prier avec votre cœur et une immobilité totale? Il m’a répondu sereinement : Comment croyez-vous qu’il faudrait adorer Dieu alors ? Est-ce que vous ne voyez pas  que Dieu a créé l’esprit et le corps ensemble ? Est-ce qu’il n’est pas logique, donc, de prier corps et âme ? …Et il commença à m’expliquer la signification de chacun des gestes de la prière…quelques années plus tard, je me suis rendu compte que cette simple explication m’avait ouvert la première porte de l’Islam ».

Quelques mois par la suite, il se trouva au sein de la mosquée des Ammaoui à Damas lors du moment de la prière. Il a décrit ceci en disant : « les hommes qui étaient venus pour faire la prière s’étaient regroupés en de parfaites droites lignes derrière l’Imam, ils se prosternaient en une parfaite harmonie comme des soldats. Le lieu était envahi par un silence majestueux et la voix de l’Imam se répondait aux profondeurs de la mosquée en récitant des versets du Saint Coran, lorsque l’Imam se prosternait ou s'inclinait tous les hommes le suivirent comme s’ils étaient un seul homme. A ce moment, j’avais compris à quel point ils sont proches de Dieu et lui d’eux et j’avais assimilé que leur prière ne se détache point de leur vie quotidienne mais c’était une partie intégrante d’elle. Elle ne leur fait pas oublier la vie mais les aide à la comprendre en les rappelant toujours de Dieu. Au chemin de retour, j’ai noté à mon ami et mon hôte musulman, à quel point, à la fois, c’était étrange et glorieux ! Je lui avais dit : vous vous sentez que vous êtes si proche de Dieu, j’aurais aimé être envahit par cette sensation…il m’a répondu : comment peut-on ne pas le sentir alors que Dieu parle justement de cet effet dit dans le Saint Coran ! »[166].

Devais, après cette expérience, relate : « Manifestement, les longs mois que j’avais vécu dans le monde arabe m’avaient énormément marqué et avaient produit chez moi une multiplicité d’impacts et de sensations, j’avais trouvé une explication et une signification à la vie, ce qui a été tout à fait étrange pour moi. Chez eux [les musulmans], l’esprit humain passe sereinement de leurs veines à leurs pensées sans les douloureux déchirements qui se manifestent par l’instabilité, la peur et l’amour matériel excessif, des déchirements qui ont fait de la vie européenne une vie affreuse et sans goût » [131].

« J’ai senti, dés lors, que j’ai besoin de comprendre l’âme profonde de ces populations musulmanes, car j’ai touché chez eux une parfaite harmonie et entente organique entre le corps et l’esprit ; cette même harmonie que nous avions perdue, nous les Européens. J’ai cru qu’à travers une bonne compréhension de leur mode de vie, je pourrais enfin trouver l’élément perdu chez la personnalité européenne, c’est ainsi que je me suis rendu compte que c’est l’éloignement du vrai concept de la liberté personnelle avec ses soubassements logiques et raisonnables qui cause dans la société européenne de réelles crises, une liberté dont jouissent les musulmans même dans les ères de leur chute  sociale et politique » Ajoute t-il [132].

Il continu en expliquant : « Ce que je sentais au début vis à vis de tout ceci, ne dépassait pas le seuil de la bienveillance vers le mode de vie arabe et la sécurité morale dont ils jouissent. Cependant, ceci se métamorphosa rapidement en une quête personnelle ayant pour finalité de comprendre le secret de cette assurance psychique qui fait de leur vie une vie complètement différente de celle européenne, en outre cette volonté s’était associé de manière obscure avec mes propres profonds problèmes. De ce mode, j’avais commencé à chercher tout moyen pouvant m’aider à comprendre la personnalité arabe et ce qui la rend, spirituellement, si différente de l’Européenne ; j’avais donc débuté par lire, avec beaucoup d’attention, leur histoire, leur culture et leur religion [Islam]. Dans cet envahissement, je sentais que j’ai découvert ce qui oriente leur cœur et leur pensée, je sentais aussi la nécessité de connaître ce pouvoir invisible qui me guidaient, moi même, et faisait fonctionner ma pensée et qui voulait me monter le chemin de droiture » [132].

« J’avais passé une bonne période à Damas pencher sur la lecture de tout ce qui tient relation avec l’Islam. L’Arabe que je connaissais, me permettais d’échanger des propos avec les gens mais pas d’aller plus loin pour lire le Saint Coran, c’est pour ce que je faisais des lectures des livres traduits sur les significations des versets du Saint Coran. Pour mes autres lectures (autres que le Coran) c’étaient celles d’orientalistes européens»

« Je me rendais, progressivement, compte que j’ignorais, auparavant, tout un vaste monde de la pensée islamique. Je n’avais pas perçu l’Islam comme une religion, avec la signification étroite du concept, mais encore plus comme une constitution, un mode de vie, une orientation du comportement humain et un réel quotidien de toute une société qui croit en l’existence d’un seul et unique Dieu. Je n’ai jamais trouvé en aucun verset du Coran ce qui prétend le besoin des Hommes de la « libération spirituelle » ou le concept du « premier péché hérédité » qui se pose comme barrière entre l’individu et le destin que lui a choisi Dieu, mais ce qui est souligné, par contre, est la réalité que chacun ne trouvera [le jour du dernier jugement] que les actions qu’il a entreprises dans cette vie et que personne n’a besoin d’adopter la pléthore religieuse pour qu’on lui ouvre les portes du ciel pour atteindre le degré de « sa libération ». L’Islam affirme que la libération est associée à tout être humain à sa naissance et que l’éloignement du droit chemin qui nous est tracé par Dieu est la vraie source du péché. De ce mode je n’avais, à aucun moment, trouvé en la pensée islamique la notion de duplication séparant le corps de l’esprit car pour l’Islam, ces deux éléments ne constituent, en réalité, qu’un seul »

« J’étais stupéfait en découvrant que l’Islam ne traite pas que le côté spirituel de l’individu mais aussi toutes les facettes de la vie quotidienne. Petit à petit j’avais appris à comprendre que l’Homme, corps et âme, est une unité homogène, c’est pour ceci que pour l’Islam, rien n’est considéré comme étant marginal car toutes les composantes du quotidien des gens rentrent parmi les préoccupations de la constitution religieuse. Manifestement, l’Islam n’a jamais cessé de souligner et d’affirmer aux musulmans que cette vie [terrestre] n’est qu’une étape vers la plus durable et la plus valeureuse et que le vrai objectif de l’existence est beaucoup plus spirituel. L’Islam insiste qu’il n’y a rien qui interdit l’épanouissement matériel mais il n’est pas pour autant un objectif en lui-même, c’est pour ceci qu’il est très primordial de diriger les impulsions et les ardeurs humaines pour qu’elles soient parfaitement maîtrisées à travers la conscience et les bonnes mœurs. De ce fait cette conscience n’oriente pas seulement l’individu vers Dieu, mais légifère aussi les relations interpersonnelles pour réaliser à la fois la complémentarité religieuse [spirituelle] et sociale permettant de vivre une vie équilibrée et saine ».

« J’avais analysé toutes ces facettes de la pensée Islamique avec beaucoup de respect et de glorification. J’avais clairement noté que la façon dont l’Islam traite l’esprit et l’âme humaine est beaucoup plus profonde que celle présentée par la Torah , ceci en plus de son aspect universel (l’Islam est une religion pour toute l’humanité, il n’est ni discriminatoire ni racial). De même, contrairement à l’évangile, qui se repose sur la séparation entre le corps et l’âme, l’approche de l’Islam, qui fait des deux un ensemble harmonieux, se dresse très positivement. Alors, ceci pourrait t-il être la source de cet équilibre morale et spirituel dont jouissent les Arabes et les musulmans ?». [168-166]

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