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les miracles scientifiques dans le coran et la sunna
14 décembre 2005

L’ISLAM ET LA SCIENCE

« La science est plus méritoire que la prière », faisait remarquer le Promoteur de l’Islam ; « un seul homme de science – ajoutait-il – a plus d’emprise sur le démon, qu’un millier de dévots ». «  Les homme de science sont les héritiers des Prophètes dont le seul patrimoine légué au monde est précisément la science ».

  «  Quiconque s’éloigne de son foyer (quitte sa patrie), à la recherche de la connaissance, est censé agir dans le sens agréé de Dieu ». il s’agit de toutes les branches de la science aussi bien coranique qu’humaine. « La recherche de la connaissance est une obligation pour tous (musulman et musulmane). Abou Horéira dit : « Le Prophète m’a inculqué deux sortes de connaissance dont je ne peux révéler qu’une seule, la divulgation de l’autre étant susceptible de m’être fatale ».  Ce hadith fait allusion à certaine sciences occultes, infuses, suprahumaines ou cosmiques qui ne sont pas toujours conformes aux données « littérale » de la science et dont la révélation troublerait les esprits. Certaines branches de la sciences sont tenues aujourd’hui en secret rigoureux, et il en ainsi actuellement dans le domaine nucléaire, par exemple.

  L’Islam tient en grande estime les sciences appliquées d’intérêt pratique, les expérimentations positives, le doute créateur et la persévérance dans l’étude et la recherche : « A un groupe d’agriculteurs occupé à greffer des palmiers, le Prophète ordonna un jour de cesser une telle pratique ; or les palmiers non greffés produisirent des dates de mauvaises qualité ; le Prophète venant à repasser devant ces mêmes agriculteurs, ils s’en plaignirent : « vous êtes – reconnu le Prophète – plus au courant des choses de votre domaine. C’est là un hommage éclatant rendu à la science et à l’expérience ! L’Envoyé de Dieu fit remarquer, un jour, qu’il pouvait toujours se tromper, en tant qu’être humain, « dans le domaine non révélé ». La recherche intelligente – affirme encore le Prophète – est la moitié de la science, c’est-à-dire de la réussite dans toute expérimentation scientifique. Mais le doute ne doit être ni systématique ni nihiliste : «  Les œuvres des sceptiques – dit le Coran – sont comparables au mirage du désert, que l’homme altéré de soif prend pour de l’eau jusqu’à ce qu’il y accoure et ne trouve rien » ( Sourate de la Lumière, verset 39). Le pari de Ghazali, bien antérieur à celui de Pascal, est un mode discursif d’investigation que ce grand penseur musulman, surnommé « l’Argument de l’Islam », a su appliquer avec efficience.

     Le Musulman se doit d’avoir le souci constant de connaître et d’apprendre ; la science n’a pas d’âge mais l’assimilation de la science à l’âge tendre est comparable à la gravure sur pierre ; par contre, l’apprentissage, dans la maturité, est semblable à un tracé tenté à la surface de l’eau ; comme le dit le proverbe.

  L’Islam « est une des religions les plus compatibles avec les découvertes des sciences » ; c’est à cette liberté d’esprit que la science a pu s’épanouir, au sein de l’Islam et aboutir « aux découvertes sensationnelles qui ont bouleversé les données du savoir gréco-romain ». ce n’est donc pas la religion, dans sa réalité foncière et transcendante qui aurait entravé le progrès des sciences matérielles et empêché l’épanouissement de l’esprit critique, dans la plénitude de sa liberté. Si l’Islam avait pu, dès le XIème siècle de l’ère chrétienne, prendre la direction d’un monde civilisé nouveau instauré sur l’édifice délabré d’une Rome agonisante et du « bigotisme ignorant des Byzantins », ce n’était à cause d’une carence inhérente au Christianisme mais simplement sous l’effet d’une doctrine « chrétienne » travestie qui fit sombre la Chrétienté dans un irrationnel factice. Les applications de cette doctrine ont été des plus graves, car on a vu s’établir une ère dite « de la foi » qui se prolongea jusqu’au XIIème siècle. Alors que la civilisation maghrebo-andalouse battait son plein, « une partie du cléricalisme, égoïste et obscurantiste s’ingénia – dit encore G. Rivoire – à forcer la déviation en abjurant les sciences qui « défient » Dieu, telle la médecine qui consiste à faire disparaître le mal physique considéré alors comme un châtiment divin ».

  Si on avait pris le soin de méditer sur la portée des principes de l’Islam et du Christianisme, on n’airait pas manqué d’y voir un spiritualisme accompli où l’idéalisme transcendant s’accommode du positivisme le plus réaliste.

   D’éminents orientalistes tels Gustave le Bon, Vintejoux, George Rivoire et autres, avaient esquissé, dans leur célèbres ouvrages ayant trait à la « civilisation des Arabes », au « miracle Arabe » et aux « visages de l’Islam », des fresques vivantes sur l’évolution scientifique qui s’est réalisé, au sein de l’Islam, à travers la langue arabe, qualifiée par Massignon comme « véhicule et instrument de transmissions internationales ». mais ces synthèses demeurent relativement incomparables, pour avoir « glissé » sur certains impondérables qui constituent’ à notre sens, les ressorts essentiels du génie de l’Islam ; telle cette révolution sociale dont nous avons brièvement dépeint les traits les plus saillant ; telle aussi cette œuvre artistique marquée d’une rare originalité, tels enfin le sens et la portée des découvertes scientifiques sensationnelles qui devraient, sous l’égides d’éminents savants musulmans, promouvoir l’industrie et préparer l’être de la mécanisation moderne.

   L’avènement de l’Islam avait bouleversé, en l’espace de quelques décades, la carte du monde et mit en branle une révolution scientifique, intellectuelle et socio-économique. D’esprit « électique » et syncrétiseur, l’Arabe, après un stade de décantation, devint créateur. « Malgré le grand nom d’Euclide – fit remarquer E. F. Gautier – ce ne sont pas les Grecs, ce sont les Sarrassins (c’est-à-dire les musulmans) qui furent les professeurs de mathématiques de notre Renaissance ».

   Le maghrébin Idrissi est présenté comme le « Professeur de Géographie de l’Europe », « l’optique d’Alkhazen est bien supérieure – note Bigourdan – à celle de Ptolemée ». « Si l’on compte – dit Delambe dans son « histoire de l’Astronomie » - à peine deux ou trois observateurs parmi les Grecs , on en voit, au contraire, au assez grand nombre parmi les Arabes ». Albitrugi critiqua le système planétaire de Ptolemée et en proposa un plus simple. En chimie Avicenne se rendit compte, très tôt, de la vanité de l’Alchimie comme science prétendant opérer la transmutation des métaux en or, par l’intermédiaire de la pierre philospholate ‘appelée élixir chez les Arabes). Parmi les principes énoncés par le savant musulman, dans un de ses ouvrages (traduit en latin dès 1200 après J.C), figure celui de Lavoisier ( l’un des créateurs de la chimie moderne) ; à savoir que «  rien ne se crée de rien », « rien ne peut se réduire au néant ». tout un chapitre est consacré, dans le même ouvrage, à l’analyse de différentes opérations chimiques dont les résultats procèdent bien d’une méthode expérimentale fondée sur l’observation. Les constatation d’Avicenne su les métaux , leur nature, leurs propriétés ont contribué à la création de la métallurgie moderne. Le rôle joué par Avicenne, en tant que physicien, a été mis en relief par la découverte d’un de ses ouvrage sur la physique.

  Al Birouni, au XI ème siècle, se livra, lui aussi, à des études de physique très poussées et eut l’idée, extraordinaire pour l’époque, de comparer la vitesse de la lumière à celle du son. Il semble surtout avoir eu la conviction du rôle essentiel joué par l’expérience dans la méthodologie scientifique.

   C’est Avicenne aussi qui a jeté les fondements de l’embryologie moderne, en procédant à la dissection de l’embryon et à l’analyse minutieuse de ses divers organes. Il est le premier à avoir décrit le mécanisme de l’afflux sanguin ; le Syrien Ibn Nafis découvrit, trois siècles plus tard, le système de la circulation pulmonaire dite «  petite circulation ». Mais déjà, au XII ème siècle, le maghrebin Averroès esquissait dans ses « Kolliât », le schéma de la grande circulation du sang, préparant ainsi le terrain à la théorie de William Harvey, sur le système sanguin de l’homme.

   Ce ne sont là que quelques exemples des découvertes scientifiques arabes qui contribuent à mettre sur pied d’importants secteurs de l’industrie moderne et à préparer l’ère de la mécanisation.

   Ceci dit, on comprend très bien la relation qui liait la religion au domaine de la science et qui fut régit par un seul mot de la part du Prophète «  vous êtes plus savant de votre vie ». Cette est la loi sur laquelle se sont basé de multiples recherches dans le domaine scientifiques pour but d’améliorer la qualité de vie des musulmans. La religion, contrairement à ce qui et répondu, ne contredit, absolument pas, la science, et vice versa. Certes, la religion islamique, en plus précis, organise et  met en œuvre des lois, pour cibler ce qui est de plus intéressant pour l’homme en recherche, mais n’interdit d’aucune manière cette quête de connaissance, au contraire, elle y incite. C’est pour lui épargner toutes les étapes, qui peuvent le tarder de siècles ou l’égarer d’un but fructueux, que le Coran présente des réponses, sur un certain nombres de questions d’ordre philosophique, déjà prêtes. En gain du temps et d’énergie, ces réponses permettent à l’homme de s’investir beaucoup plus dans les domaines « pragmatiques », dont le profit est concret, tels les domaines médicaux, technologiques et autres, que s’élancer dans la recherche des réponses à des question d’existence et de croyance, chose qui non interdite de principe, mais qui exige beaucoup de temps et de discussion.

   Bref, l’Islam, n’interdit pas la recherche scientifique en elle-même, mais lui régit les buts et les moyens. Ainsi, toute recherche censé apporter plus de mal que de bien, deviendra, ipso facto, illégale. Sur ce point, l’Islam renforce les lois actuelles sur la recherche scientifiques. Lesquelles lois sont le résultat de longues années, voire de toute une histoire, de l’homme et de la science, au cours de la quelle, maints gestes et attitudes, sous le titre « servir l’humanité », ont nui à l’être humain lui même. L’Islam incite tous les musulman à apprendre et « chercher la connaissance et le savoir », en un terme général, pour que tout type de savoir, bien sûr fructueux, soit exalté et vanté et par conséquent, demandé.

   Pour conclure, entre l’Islam et la science, une complémentarité réside beaucoup plus qu’une contradiction. Car l’Islam, par le Coran et la Sounat, ne contient guère d’irrationnel, mais peut contenir l’inaccessible à la raison humaine. Encore, faut-il perfectionner cette Raison pour y faciliter l’accessibilité.

                  Elmanaoui Rachid

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Commentaires
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